Bonne année 2025 !
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Enfin ! Oui, ENFIN, 2024 est derrière nous. Et on ne va pas se mentir, elle n’a pas été tendre avec les freelances. Alors pour cette nouvelle année, je vous souhaite de réussir dans le pro et surtout dans le perso. Parce que c’est bien là l’enseignement de 2024 : prendre soin de sa vie perso pour mieux encaisser les aléas du boulot. Vous voyez où je veux en venir ? Je vous explique.
2024, la fin d’année à oublier
Je ne vais pas m’étaler sur pourquoi, en cette fin 2024, tout semblait partir en vrille : "les clients ont disparu", "c’est la faute à Macron", et j’en passe (j’ai même écrit un article là-dessus). On a tous eu notre lot de galères, mais 2025, c’est l’occasion de changer de cap. Parce que oui, être freelance, c’est galérer avec des trucs comme le chiffre d’affaires ou les relances client, mais c’est surtout une liberté qui ne se chiffre pas.
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Retour sur ma traversée du désert en 2024
L’année passée, j’ai eu droit à une belle période de creux entre août et novembre. Une expérience que j'aimerais classer en cinq étapes émotionnelles :
- Le déni : Août. Plus personne ne répond, mais c’est normal, "c’est les vacances". Aucun souci, tout va bien.
- Le choc : Septembre. Rien, nada, le désert. Je commence à me poser des questions, je scrute les freelances autour de moi et c’est la même galère pour tout le monde. La surprise totale : je ne l’avais pas vu venir.
- La panique + la déprime : La phase boule-en-pleurs-devant-Interstellar (oui, encore). Les mêmes questions tournent en boucle : "Qu’est-ce que j’ai mal fait ?", "Pourquoi personne ne me rappelle ?", "Pourquoi je pleure toujours sur ce film après 50 visionnages ?" Avec le compte en banque qui crie famine, ça n’aidait pas.
- L’acceptation et la réflexion : Une semaine à peu travailler, mais à cogiter non-stop. Des idées plein la tête, partout, tout le temps.
- Le passage à l’action : Formation, prospection, motivation. Rien de miraculeux, mais ça m’a permis d’avancer et de prendre du recul.
Et en décembre ?
Un nouveau client, des projets qui redémarrent, et des perspectives pour 2025. La leçon que j’en tire ? Ce n’est pas le sempiternel "quand on veut, on peut". Non, parfois, on ne peut rien y faire. Mais j’ai appris à profiter de cette période : revoir des amis, rêver à mille projets, reprendre le sport et vivre mes journées pleinement, sans culpabiliser.
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Le conseil pour 2025 : profitez de votre temps
Être free, c’est pas facile. Mais si on ne peut même pas tirer parti de l’un de ses plus grands avantages – organiser sa vie comme on l’entend – alors, franchement, pourquoi faire ? À tous les coachs qui disent qu’être indépendant, c’est bosser jour et nuit : merci, mais non merci. En 2025, profitez de cette liberté que les salariés envient (et parfois redoutent). Faites en sorte que le jeu en vaille la chandelle.
Repenser ses objectifs : moins de "to-do", plus de "want-to-do"
En 2025, adiós aux listes interminables de choses à faire. Vous savez, celles où l’on note des trucs comme "créer un nouveau logo" ou "apprendre le coréen" mais qu’on ne touche jamais ? À la place, on se concentre sur une want-to-do list. Une liste plus humaine : revoir des copains, développer un projet passion, ou même juste prendre une journée pour ne rien faire (oui, c’est une vraie ambition).
Et la tune dans tout ça ?
Pas de discours bullshit ici, promis. Parce que vous dire de "penser à vous d'abord" sans aborder la question de l'argent, c’est passer à côté du vrai problème. On dit qu’on réfléchit mal l’estomac vide et je confirme.
Pendant cette période, je n’étais pas à zéro de chiffre d’affaires, mais mon salaire a quand même été divisé par deux. Et les charges, elles, n’ont pas pris de congés (coucou la régul des impôts de fin d’année 👋). J’ai stoppé toutes les dépenses inutiles et priorisé les essentiels : payer les charges, nourrir le chien et le chat et remplir le frigo.
Pour la première fois en huit ans, j’ai dû m’appuyer un temps sur le salaire de mon compagnon. Et franchement, c’est pas évident à accepter. Après des années fastes, demander un coup de pouce et changer notre train de vie a été un vrai challenge. Lui, de son côté, trouvait ça normal, sans jamais me mettre la moindre pression. Mais moi, dans ma tête, c’était une autre histoire.
Alors oui, chaque situation est différente, mais si vous passez par une période comme ça, voici quelques conseils qui m’ont aidée :
- Faites bien vos actualisations France Travail si vous avez des droits au chômage (ça peut vraiment faire une différence).
- Rapprochez-vous de l’Urssaf pour établir des échéanciers (spoiler : ils sont souvent sympas).
- Fixez un budget pour vos sorties et évitez les craquages du samedi matin ("On irait pas chez Ikéa ?", c’est non).
- En parler autour de vous : pas question de demander de l'argent, mais un peu de compassion et une petite 🍺 offerte par les copains, ça fait du bien !
Parce qu’au final, ce n’est pas une question de tout sacrifier, mais d’apprendre à jongler avec les priorités. Et ça, en freelance, c’est quasiment un sport national.
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Ralentir pour mieux avancer
Quand j’ai commencé en freelance, je pensais qu’il fallait toujours être en mouvement, répondre instantanément aux mails et dire oui à tout. Grossière erreur. La vérité, c’est qu’en ralentissant, on avance mieux. Et surtout, on avance dans la bonne direction.
En 2025, je me donne le droit de prendre mon temps, de dire non sans culpabilité et même de poser des limites. Parce que cette fameuse "flexibilité" qu’on nous vante comme un avantage du freelancing, elle marche aussi pour nous, pas juste pour les clients.
Parce qu’au final...
Être freelance, c’est jongler avec l’incertitude. C’est accepter que certains mois seront glorieux et d’autres franchement nuls. Mais c’est aussi savoir qu’on a choisi cette voie pour une raison : la liberté. Alors, en 2025, et si on choisissait de ne pas la laisser filer ? 🙂