Devenir freelance : le déclic d'Adrien, vidéaste

Je pense que mon vrai déclic a plus été celui d'un autre !

Après plusieurs années de travail dans une boîte dans laquelle je ne me sentais plus bien, et croyez moi je n'étais pas le seul, la pression était souvent énorme et injustifiée. Pas loin du bore out, on arrivait quand même à se serrer les coudes avec un collègue plus jeune que moi, dans l'équipe depuis bien moins longtemps, qui est aujourd'hui resté un très bon ami.

Un lundi matin, la toxicité ambiante était à son comble. Et d'un coup, après une remarque un peu acerbe lancée par mon boss à ce collègue, un regard qu'il m'a lancé, j'ai compris que tout allait changer radicalement.

Il a pris son manteau, son sac, et il a claqué la porte en disant "Non, mais c'est plus possible, je pars là".
Et en quelques secondes, j'ai tout remué dans ma tête. "Qu'est-ce que je fais encore là ? Franchement. La boîte va où ? Et humainement, en fait tous les collègues que j'aime vont juste se barrer... Et l'humain, sans ça, y'a même plus de projets qui me font vibrer".

1 semaine plus tard, alors que mon patron a voulu me proposer "de m'inclure plus dans les décisions stratégiques et dans l'exécutif de la boîte" (comprenez, récupérer une partie des tâches de mon pote) j'ai simplement dit que je ne me sentais pas de continuer. Saut dans le vide, et bouffée incroyable de respiration qui m'a permis de découvrir de nouveaux partenaires, de nouveaux projets et une nouvelle dynamique toujours plus près de l'humain alors que maintenant je suis, sur le papier, indépendant.