Devenir freelance : le déclic de Quentin, monteur vidéo

Je n'ai pas vraiment eu de déclic pour me lancer en tant qu'indépendant ! On va dire que j'ai créé mon statut d'auto-entrepreneur par défaut, 1 mois avant d'être licencié.

En effet, après mes études, j'ai trouvé mon premier poste en CDI dans une agence de communication 360° à Roubaix/Tourcoing. J'y suis resté de 2013 à 2016 en tant que cadreur et monteur vidéo. En juillet 2016, j'apprends que je fais partie de la première vague de licenciement économique. Tout le pôle Audiovisuel et Infographie 3D dont je faisais partie, sera licencié à la fin juillet 2016.

Forcément on ne s'attend jamais à une telle nouvelle même si on savait que la boite rencontrait des difficultés depuis quelques mois/années. Avec des collègues, on a donc créé notre statut au cas où, sans savoir forcément si cela allait nous être utile. Mais si besoin, on pouvait après notre licenciement, continuer d'exercer notre activité, en attendant de retrouver un CDI !
Cela s'est avéré une bonne idée, car quelques jours après mon licenciement, des anciens collègues m'ont contacté pour que je réalise une vidéo de présentation de leur jeu vidéo (Trailer de lancement), ce qui m'a permis de facturer mes premiers clients !

Au départ, j'avais créé mon statut car c'était gratuit, ça pouvait me servir pendant mon chômage, ça pouvait me permettre de rebondir et de garder une possible activité en attendant de retrouver un poste en CDD ou CDI.
Je n'aurais jamais cru ça, mais cette année, en juillet, cela fera 6 ans que je suis monteur vidéo indépendant.

Je crois que c'est la meilleure décision pro que j'ai prise ces dernières années.

Je n'ai jamais réintégré une agence de communication et publicité ou agence de production audiovisuelle (pour diverses raisons) !

Ce n'est pas facile tous les jours mais je ne regrette pas ! J'en apprends tous les jours, que cela soit lié au monde de l'auto-entreprise mais aussi dans mon métier. Mes missions sont aujourd'hui plus diversifiées que quand j'étais en CDI.

Aujourd'hui je ne travaille plus uniquement sur des vidéos de communication interne et externe (Films corporates ou institutionnels), mais aussi sur des pubs pour la TV, le cinéma, pour le digital et les réseaux sociaux, sur des films de marque etc.

Au final, d'un statut créé par défaut, d'un statut temporaire (que je ne connaissais pas il y a quelques années), aujourd'hui c'est devenu mon quotidien, 100% de mon activité et de mes revenus ! Comme quoi !