Devenir freelance, le déclic d'Ingrid, scénographe & artiste

J'ai toujours voulu faire un métier artistique. Partant de là je me doutais que je me dirigeais vers une forme de travail indépendant. Je ne parlerais donc pas de déclic mais plutôt d'une heureuse adéquation entre les réalités du métier et mon caractère.

J'ai suivi des études de scénographie à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris dont je suis sortie diplômée en 2018. Au fil des stages et des premières expériences professionnelles j'ai vu deux statuts revenir pour les scénographes : l'intermittence ou la freelancerie. Ayant une activité multiple qui ne rentre pas toujours dans le cadre de l'intermittence (design, déco, illustration etc.) j'ai choisi, avant même ma sortie d'école, de m'inscrire à ce qui était à l'époque la Maison des artistes, en profitant d'une commande d'accessoire pour un court-métrage pour lancer les démarches.

Depuis j'ai travaillé sur beaucoup de projets très différents, auprès de particulier.ère.s, d'entreprises, d'institutions ou d'associations.

Le fait d'avoir le statut d'artiste-autrice et de pouvoir facturer à mon nom a souvent facilité les échanges et le paiement de mes prestations.

Pour l'instant le statut de freelance me convient parfaitement. J'apprécie la flexibilité du travail, qu'il s'agisse d'horaires, de calendrier, de la manière de travailler, du lieu de travail, et j'aime pouvoir choisir mes missions et agir dans des secteurs très divers. Les quelques fois où j'ai dû pointer au travail, sur de longs projets dont je n'étais pas à la tête, j'ai fini par m'ennuyer, par être agacée par
les déplacements quotidiens et les horaires qui m'étaient imposés.

La freelancerie me permet de suivre un rythme que je peux moduler selon les projets, mes envies, ma santé etc. Elle me met en contact direct avec le.a client.e et me fait explorer des domaines variés et complémentaires.